Lors des questions au gouvernement de ce mardi, Jean-Louis Masson, député du Var pointe la naïveté de la ministre de la Justice et de l'ensemble du gouvernement sur l'islamisme radical ainsi que son absence de volonté politique.
Lors de la séance de questions au gouvernement de ce mardi, le député du Var, Jean-Louis Masson, est revenu sur l'attentat terroriste à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne). Si à ses yeux « punir les défaillances sera accessoire, voire injustifié tant les moyens mis à la disposition des surveillants pénitentiaires ne sont pas à la hauteur », le député du Var estime que le principal problème réside ailleurs : dans la « naïveté » de la ministre de la Justice, Nicole Belloubet et du Gouvernement « sur le sujet de l'islamisme radical » et dans « l'absence d'une volonté politique ».
"La #justice doit inspirer la confiance aux citoyens et la crainte aux criminels, vous incarnez l’inverse. A cet égard, je vous rappelle ces mots de Charles #Pasqua «Il faut terroriser les #terroristes », vous conviendrez que nous en sommes loin." @massonjeanlouis #QAG #DirectAN
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« Vous vous mettez dans la position de l'enfant qui regarde le doigt au lieu de regarder la lune », déplore Jean-Louis Masson pour qui « la justice est avant tout une question de volonté politique et cette volonté vous fait défaut », lance-t-il à la garde des Sceaux.
« Vous poursuivez la vision de votre prédécesseur, Christiane Taubira qui incarne une idéologie claire que vous partagez assurément car vous ne l'avez jamais remise en cause », dénonce encore le député les Républicains du Var constatant un résultat « patent » : « aucun frein efficace n'est mis en œuvre pour enrayer la montée de la violence dans notre société. À part vos petits muscles dans les procédures à l'encontre des gilets jaunes, il n'y a aucun progrès. La justice doit inspirer la confiance aux concitoyens et la crainte aux criminels. Vous incarnez l'inverse », considère le député du Var qui demande au gouvernement « de réviser les conditions de détention des individus dangereux et de reprendre les amendements des Républicains pour une reprise des fouilles des visiteurs dans les prisons au moins égales à celles des passagers dans les aéroports ».
Jean-Louis Masson s'interroge également sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à renoncer à créer les 15 000 places de prison prévues lors de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron.